Combien allez-vous payer les betteraves 2022 ?
Le prix 2022 des betteraves contractées sera au minimum 40 euros la tonne de betterave à 16, pulpe comprise. Un acompte de 15 €/t sera versé le 30 novembre prochain. Le prix définitif sera connu en novembre 2023. Le contrat 2022 est le même que ceux de 2020 et 2021. C’est-à-dire un prix minimum auquel s’ajoute un complément de prix lié à la vente du sucre effectuée par la sucrerie Lesaffre.
Avez-vous profité de la hausse du prix du sucre ?
Le prix du sucre a été négocié entre mai et septembre dernier en prenant en compte les différentes hausses connues : énergie, intrants, prix betteraves, transport… Donc oui nous bénéficions de la hausse du prix du sucre pour l’année de commercialisation 2022-2023.
Quel est le prix définitif des betteraves 2021 ?
Pour 2021, la betterave est payée selon trois options différentes : 28,5 €/t pour le prix de base, 29,19 €/t pour le prix mixte et 29,88 €/t pour le prix de marché.
Pouvez-vous donner des perspectives pour les prochains contrats ?
Un nouveau contrat a été envoyé aux planteurs pour les betteraves 2023, 2024 et 2025. Ce contrat, qui comporte des conditions suspensives, contient toujours un prix minimum et un curseur prix vérifiable, selon le cours mondial moyen et l’observatoire du prix européen. Pour 2023, la seule incertitude est la reconduction de la dérogation néonicotinoïdes. La succession culturale pourrait aussi avoir un effet négatif sur les surfaces. En revanche, le prix du sucre devrait nous permettre de continuer à bien rémunérer les betteraves.
Recherchez-vous des surfaces supplémentaires ?
La sucrerie de Nangis est calibrée pour travailler 10 000 ha pendant 100 jours. Son rayon d’approvisionnement est 19 km, alors que la moyenne française est de 33 km. Il pourrait être un peu étendu pour gagner des surfaces, que nous recherchons pour 2023.
Êtes-vous confiant pour les années à venir ?
Du côté industriel, nous avons confiance pour les années futures, car nous nous donnons les moyens d’atteindre les objectifs de décarbonation et de gagner en compétitivité. Sur le côté cultural, nous serions plus sereins si des solutions convaincantes étaient trouvées pour contrer la jaunisse et d’autres maladies.
