C’est une première mondiale. La start-up Global Bioenergies a testé le 5 avril sur le circuit de Montlhéry (Essonne) une Audi alimentée par de l’essence contenant 34 % d’éthanol. L’innovation repose sur le fait que ce carburant est utilisable par les véhicules actuellement vendus, sans modification.
« Nous utilisons un procédé biologique qui consiste à modifier des bactéries. Lorsqu’on leur donne du sucre, ces bactéries le transforment en isobutène, permettant de fabriquer des carburants de très haute performance », détaille Marc Delcourt, le directeur de l’entreprise. Une société commune baptisée IBN-One, créée avec Cristal Union, capable de produire 50 000 tonnes de carburant par an, commercialisera ce carburant d’ici 2021.