Coca-Cola souhaite entraîner avec lui ses fournisseurs, parmi lesquels Tereos et Cristal Union. Même si ce sont les emballages qui représentent la plus grande part des émissions de carbone (53 %), les ingrédients de la boisson sont, pour Coca-Cola France, responsables de 31 % des émissions totales, explique Arnaud Rolland, directeur RSE de Coca-Cola Europacific Partners. Et au sein de ces ingrédients, le sucre représente ¾ des émissions de gaz à effet de serre. C’est dans ce contexte que Coca-Cola Europe veut réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030 pour tendre vers des émissions nulles en 2040, a expliqué Arnaud Rolland lors d’un webinaire organisé par la CGB.
Le raffinage pollue plus que la culture de la betterave
Toujours selon Arnaud Rolland, le fabricant de boisson veut entraîner ses fournisseurs dans cette stratégie, en leur demandant entre autres de basculer leur consommation d’énergie vers 100 % d’électricité renouvelable. Tereos et Cristal Union, les principaux fournisseurs de sucre de la marque Coca-Cola, sont en première ligne dans ce plan de décarbonation. Coca-Cola précise que le processus de décarbonation a déjà été lancé chez les géants sucriers avec un travail sur les énergies fossiles. Arnaud Rolland rappelle que l’empreinte carbone du sucre est plus liée au raffinage du sucre qu’à la culture de la betterave.
Selon le fabricant de soda, la biodiversité est aussi un sujet qui monte au sein de l’entreprise, mais la marque n’a pas encore de projet précis dans ce sens.
Enfin, il est intéressant de noter que Coca-Cola ambitionne que 50 % de ses ventes à l’horizon 2025 au niveau européen soient des produits sans sucre ou allégés en sucre.