Un nouveau semoir de précision fait son apparition parmi les Chrono de Maschio Gaspardo. Le constructeur de Campodarsego (Vénétie) propose un outil porté de sept rangs, avec un écartement de 60 cm. Ce Chrono 307 dispose toujours de l’élément semeur éponyme conçu pour travailler à haute vitesse. Cependant, dans sa nouvelle version, la machine est adaptée principalement au semis du tournesol et du soja avec, de surcroît, une distribution à entraînement électrique combiné à un système de transport de la graine sous pression. Maschio Gaspardo annonce des vitesses d’intervention de l’ordre de 15 km/h, non préjudiciables à la qualité du semis. Le 307 s’appuie – comme tous les Chrono – sur deux flux d’air indépendants chargés de transporter les graines. Le premier, réglable selon la semence, crée une dépression au niveau de l’organe de distribution ; le second, généré et modulable grâce à un compresseur à lobes, assure l’acheminement des graines vers le sillon.
Deux flux d’air indépendants
L’action de ce deuxième flux, via un éjecteur d’air – la graine est aspirée jusqu’à lui par effet Venturi –, se produit dès le relâchement de la semence par l’organe distributeur. La totalité des réglages du second flux d’air (type de semences, profondeur de travail, vitesse du semis) s’effectue dans la cabine du tracteur. D’autre part, selon le constructeur italien, la précision de ces réglages influe sur la réalisation du semis mais évite aussi le rebond de la graine dans le sillon, provoqué par un flux d’air qui serait trop puissant. Pour fertiliser, tous les Chrono, dont le 307, bénéficient d’un entraînement électrique des doseurs. L’engrais est stocké soit dans une trémie centrale de 1 200 ou 1 600 litres installée sur la machine, soit dans une frontale de 1 100 ou 2 000 litres. Chaque descente d’engrais accueille un moteur électrique qui entraîne un doseur semblable à celui équipant l’ensemble des semoirs monograines du constructeur. Le Chrono 307 est au format de communication Isobus. En conséquence, dans la cabine du tracteur, l’opérateur a un contrôle total des fonctions de l’outil (distribution et fertilisation), renforcé par une géolocalisation pour pratiquer la coupure de rang et la modulation de dose.