Décidément les deux groupes coopératifs français, Tereos et Cristal Union, se livrent à une bataille de chiffres concernant le paiement des betteraves.
Aujourd’hui, 15 juin, Ludwig de Mot, président du directoire de Tereos, indique dans une interview exclusive qui sera publiée dans le Betteravier français daté du 21 juin : « Au regard du démarrage de la phase de commercialisation du sucre et selon les prix de vente constatés en ce moment sur le marché, le prix de la betterave pourrait atteindre 35 €/t à 16°S pour la campagne 2022-2023 ».
Cette annonce complète celle du 9 juin dernier, où le président du conseil de surveillance de Tereos, Gérard Clay, assurait lors de sa conférence de presse : « Nous avons pour objectif de rémunérer les coopérateurs au moins au même niveau de prix que ceux annoncés par nos concurrents ».
Quatre jours plus tard, le 13 juin, le président de Cristal Union, Olivier de Bohan, annonçait alors un nouvel objectif de 35 €/t pour 2022 et 40 €/t pour les betteraves 2023.
Et le 15 juin, c’est donc Tereos qui communique sur un 35 €/t : un chiffre qui n’est cependant ni un prix minimum, ni un prix maximum. Il s’agit donc d’une tendance, indique-t-on chez Tereos.
Avec ce prix objectif de 35 euros, les deux groupes coopératifs espèrent ainsi rassurer les planteurs qui sont en train de réfléchir à leurs futurs assolements 2023.