Chez Claas, la gamme Arion 400 a été récemment revue au moment de l’introduction de la norme stage V sur les moteurs. Les six tracteurs existants ont gagné entre 5 et 10 chevaux de puissance et le constructeur propose désormais un septième modèle de 145 ch : l’Arion 470. Il dispose d’une puissance additionnelle de 10 ch, pour le transport ou avec la prise de force. À partir de l’Arion 430, deux transmissions sont proposées : la QuadriShift ou l’HexaSchift. Toutes deux possèdent quatre gammes, avec respectivement quatre ou six rapports sous charge. Sur ces mêmes tracteurs, Claas renforce les performances du relevage dont la capacité maximale atteint 6,2 t, contre 5,7 t auparavant.
Trois versions de cabine
Autre innovation à noter au niveau de l’hydraulique avec une pompe affichant un débit de 150 l/mn en circuit load-sensing. Économique, elle atteint les 110 l/mn dès 1600 tr/mn de régime moteur. Selon les modèles, Claas propose jusqu’à trois versions de cabines différentes : standard, CIS et CIS Plus. Sur ces nouvelles versions, l’ensemble des équipements de guidage, de l’antenne à la console, sont proposés en montage d’usine. Les Arion 400 disposent aussi du système de télémétrie Claas permettant à l’agriculteur d’accéder aux données du tracteur (localisation, consommation…) et de planifier ses entretiens afin d’optimiser son organisation.
50 % de pression au sol en moins avec le TerraTrac
Cet été, Claas a également dévoilé les modèles 900 équipés de chenilles TerraTrac avec suspension. Deux puissances figurent au catalogue : 355 ch pour le 930 et 445 ch pour le 960. Ces tracteurs se distinguent de la concurrence car ils conservent un pont avant standard, ce qui fluidifie la conduite et évite le phénomène de ripage au niveau du sol lors des manœuvres. Le train de chenilles arrière est inspiré de celui équipant les moissonneuses Lexion depuis vingt ans. Quelques différences sont à signaler : les roues menantes ont un plus grand diamètre et sont ajourées afin d’éviter l’accumulation de terre quand le tracteur travaille en conditions humides. Trois largeurs sont proposées : 635, 735 et 890 mm. Quelle que soit la dimension choisie, le gabarit total reste inférieur à 3,00 m hors tout. Roues et galets sont montés indépendamment, ce qui évite, en cas de franchissement d’obstacle, comme une pierre par exemple, que l’ensemble de la chenille se soulève. Le contact au sol est ainsi maintenu sur toute la longueur. La surface de portance totale est 3,44 m² avec des chenilles de 735 mm à l’arrière et des pneus à l’avant de type 710/60 R34. C’est 35 % de plus qu’avec un modèle standard à roues et la pression au sol est ainsi réduite de 50 %.
La plateforme d’accès à la cabine a été adaptée à la forme des chenilles. Le réservoir de GNR est réparti entre deux cuves placées au niveau des ailes. Ces deux tracteurs sont dotés d’un moteur FTP à 6 cylindres de 8,7 l, identique à celui des autres modèles de la série 900. On retrouve aussi la transmission à variation continue et la cabine haut de gamme Cébis. À l’intérieur, le chauffeur dispose d’un écran de contrôle tactile et Isobus de douze pouces, d’un accoudoir multifonctions intégré au siège et du joystick de commande Cmotion. La fonction Cémos (lire l’encadré) est évidemment disponible sur ces tracteurs, comme sur l’ensemble de la gamme Claas à partir des Arion 500. Les Axion à chenilles possèdent une capacité maximale de relevage de 10,5 t. Sur ces deux modèles, le dispositif de gestion des fourrières CSM est proposé en série.
Le logiciel Cémos est un système d’assistance intégré dans la console tactile Cébis. En renseignant à la livraison du tracteur la liste des équipements attelés de l’exploitation, l’outil indique pour chaque utilisation quelle pression de pneumatiques choisir ainsi que le niveau de lestage optimal. Ces préconisations tiennent compte du type de travail recherché, par exemple s’il s’agit d’un déchaumage profond ou, au contraire, d’un travail superficiel, ainsi que des conditions d’humidité de sol que le chauffeur indique au départ. Pendant le chantier, Cémos peut apporter d’autres conseils pour optimiser le tracteur et gagner en efficacité (blocage du différentiel, gestion de la transmission, …). Le logiciel dispense aussi des conseils à l’exploitant pour bien régler certains outils (charrues, faucheuse) en tenant compte de la marque et du modèle dont les caractéristiques sont préenregistrées.