« Les rendements seront en berne par rapport aux années précédentes » et devraient « se situer autour de 55 tonnes/ha à 16°S » a indiqué Guillaume Gandon, le président su syndicat betteravier de l’Aisne (SB Aisne), lors de l’assemblée générale le 17 novembre. Pour lui, il est toutefois « compliqué pour le moment d’estimer un rendement puisqu’il reste à peu près un mois et demi d’écrasement en usine ».
Comme dans les départements de l’Ile-de-France, de l’Yonne ou du Loiret, une disparité des rendements entre le nord et le sud a été observé. L’Aisne est également représentative de ce phénomène. « Le nord de l’Aisne va être très peu touché, avec un impact jaunisse autour des 10 %, et puis dans le sud de l’Aisne, les impacts seront autour de 80 à 90 % », a observé Guillaume Gandon.
« De la visibilité d’ici fin décembre »
Pour l’année 2021, le président du syndicat betteravier de l’Aisne se dit confiant vis-à-vis du « marché global qui est en train de repartir à la hausse. Cependant, il estime que trois projets en cours sont essentiels pour la filière : la dérogation liée aux néonicotinoïdes, l’indemnisation pour les planteurs les plus touchés, et enfin le volet économique et les prix de betteraves. « J’espère que les planteurs auront une visibilité d’ici fin décembre sur ces sujets-là », souhaite-t-il.
« Réfléchir à une réorganisation complète »
L’assemblée générale de la CGB de l’Aisne a été également l’occasion d’adopter le projet de restructuration du syndicat betteravier et de fusion avec la CGB, qui sera effective ce 1er janvier. « Il y aura peu de changement, l’idée générale c’est de réaménager au niveau administratif l’ensemble de la structure CGB nationale et syndicats betteraviers régionaux », a expliqué Guillaume Gandon. Pour lui, « l’ensemble de la filière doit commencer à réfléchir à une réorganisation complète, il faut que l’on voit tout ce que l’on peut améliorer et éviter les doublons ».
L’AG a aussi permis de présenter une nouvelle structure régionale. « La délégation CGB Hauts-de-France ne va pas chapeauter les délégations départementales, mais les appuyer. Elle pourra travailler sur des dossiers politiques régionaux, mais l’instance principale et le cœur du dispositif reste le département », a détaillé Emmanuel Pigeon, le directeur des syndicats CGB des Hauts-de-France.
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