Optima, le nom du semoir de précision de Kverneland, comme optimal ou optimisme (mais les agriculteurs le sont-ils vraiment quand le prix des machines augmente ?), poursuit sa carrière avec comme orientation la diversification des cultures. Il est maintenant proposé dans les versions portées R (fixe) et F (repliable) dans les largeurs de 3 m, 3,50 m, 4 m, 4,50 m, 5 m et 6 m (pour le R) avec des écartements de 37,5 cm à 80 cm pour huit rangs maximums ; et de 6 m (pour le F). Le modèle repliable peut travailler huit à seize rangs écartés de 37,5 cm à 80 cm avec une propension à être utilisé dans les configurations de huit rangs à 75 ou à 80 cm pour le semis de maïs, douze rangs à 45-50 cm pour les betteraves et le colza, et seize rangs à 37,5 cm pour intervenir à 37,5 ou à 75 cm avec un rang relevé sur deux. Le constructeur monte une poutre centrale carrée (180 x 120 mm) plus forte sur les semoirs. Côté distribution, l’entraînement électrique est sans discussion la solution adoptée par les adeptes de l’Optima (80 % des ventes, selon Kverneland). Il autorise, via l’application Geoseed, une synchronisation des cœurs semeurs et le semis en carré ou en quinconce sur toute la largeur de la machine. Le semoir peut accueillir les éléments semeurs HD-II (dispositif standard) ou SX pour semer à haute vitesse avec une trémie pressurisée de 60 l. Le R, avec une trémie dédiée de 1 000 l, et le F grâce à des enfouisseurs à double disque et à une trémie frontale, sont (option) ouverts à la fertilisation.
Kosma, cheval léger
Chez Kuhn, le nouvel élément semeur Kosma est donné aussi bien à l’aise dans le conventionnel que dans le simplifié, sur un lit préparé avec peu de mottes de terre et de résidus végétaux. Le constructeur alsacien vante sa vélocité en le présentant plus rapide que le Planter 3 – un tiers de débit de chantier en plus à largeur de travail égale – et, ceci expliquant aussi cela, plus léger que le Maxima 3 – un quart de masse en moins à équipements équivalents. Sinon, le Kosma reçoit la même distribution et les mêmes organes de mise en terre que le Maxima. En revanche, par rapport à celui-ci, son centre de gravité se trouve plus proche du tracteur. Il bénéficie, souligne Kuhn, des dernières technologies du semis de précision : la modulation de dose rang par rang, la coupure de rang grâce à une géolocalisation (ou bien manuelle) et le réglage en cabine de la population de semis. Il faut noter que le châssis repliable R du semoir a été pensé pour les betteraves (12 rangs à 45 ou à 50 cm d’inter-rang), mais aussi pour ceux qui cultivent de la chicorée, du colza ou du maïs (sur 8 rangs). Il est 300 kg plus léger que le Maxima de configuration analogue et est disponible dans les versions mécanique et électrique.
Un Azurit 10
Un nouvel Azurit, numéroté 10, sort de la maison Lemken, orienté soja, tournesol et microgranulés. En effet, à ses versions pour quatre, six et huit rangs écartés de 70 à 80 cm s’ajoutent maintenant des six et douze rangs à 50 cm avec quelques modifications. Un soc supplémentaire sur les éléments semeurs devrait améliorer le positionnement des semences. Le tube de descente a été redessiné en prévision de son changement en cas d’usure. Un système de séparation des grains de maïs fait son apparition et peut être installé sur des matériels plus anciens. De même, un dispositif de surveillance de la fertilisation informe d’un éventuel bourrage des disques fertiliseurs. En parallèle, Lemken monte (en option) un système d’épandage de microgranulés (Microhub) à proximité de la semence, applicable jusqu’à huit rangs. Un terminal pilote le système qui offre une capacité de 200 l d’engrais et dont le débit d’épandage par hectare est compris entre 1 et 40 kg. Son unité de dosage est électrique, permettant ainsi le transport pneumatique des granulés dans le sillon de semis. Le constructeur allemand précise que l’Azurit 9, prédécesseur du 10, peut bénéficier, selon son année de construction, d’un kit d’extension pour profiter du Microhub.
Le Precea porté d’Amazone compte un nouveau modèle de 6 m avec un châssis fixe ou repliable, les éléments semeurs étant montés sur une poutre en forme de H. Estampillés 6000 pour le premier et 6000-2 pour le second, ils sont disponibles pour 8, 9, 11 et 12 rangs à un écartement de 45 à 80 cm. Les semoirs repliables sont proposés dans une version de base ou avec un fertiliseur posté à l’arrière (950 ou 1 250 l de capacité) ou à l’avant de la machine avec une trémie frontale (1 600 ou 2 000 l). Dans les deux configurations, la distribution est électrique et l’incorporation de l’engrais assurée par des doubles disques de grand diamètre, à une profondeur de 3 à 10 cm. Le Precea peut recevoir un microgranulateur à entraînement électrique sur chaque rang, la descente du produit se faisant par gravité dans ou sur la ligne de semis. Naturellement formaté Isobus pour sa communication, le semoir se contrôle dans la cabine du tracteur sur un des terminaux d’Amazone (Amatron 4, Amapad 2) ou d’une autre origine.