« Le pulvérisateur est la machine à avoir sur une ferme, car il est utilisé toute l’année.» C’est ce que déclare Claude Van Den Abeele, agriculteur en Belgique.
Moins d’intrants, plus d’efficacité : c’est le défi qui façonne aujourd’hui le marché des pulvérisateurs. Entre pression économique et réglementaire, les agriculteurs n’ont d’autre choix que d’optimiser chaque passage. Résultat, la pulvérisation évolue vers des technologies plus précises, capables de traiter uniquement là où c’est nécessaire, sans gaspiller une goutte, comme chez MagrowTec.
Les solutions de modulation des traitements se multiplient, avec des buses qui s’adaptent à l’espacement des rangs, comme chez Amazone et Horsch. Fini les interrangs aspergés inutilement : les produits vont directement sur la culture. À cela s’ajoutent les systèmes de détection ciblée, qui exploitent des cartes de préconisation générées par drone ou satellite. L’idée ? Identifier les zones à risque et n’appliquer un traitement que là où il faut.
L’intégration de capteurs et de l’intelligence artificielle pousse encore plus loin cette logique (Berthoud). Désormais, certains pulvérisateurs détectent en temps réel les adventices ou les symptômes de maladies et ajustent la dose immédiatement. Avec, en prime, des plateformes connectées qui assurent une meilleure traçabilité et affinent la gestion des interventions, comme chez Maschio Gaspardo.
Horsch : de nouveaux porte-buses
