Pour justifier leur position, ces deux organisations expliquent dans un communiqué daté du 6 mars que la filière sucrière indienne est « lourdement subventionnée » et que sa politique a été condamnée à plusieurs reprises à l’OMC, pour distorsion des marchés mondiaux du sucre. Le CEFS indique également que la production indienne de sucre est associée à de sévères dégradations de l’environnement et pratique « le travail des enfants et le travail forcé ».
Cette relance des négociations avec l’Inde arrive, alors que l’Union européenne est confrontée à une éventuelle ratification de l’accord avec le Mercosur et renégocie son accord d’association avec l’Ukraine. « Notre secteur ne peut pas continuer à être affecté négativement par des concessions commerciales accordées à des partenaires qui, de toute évidence, ne respectent pas les règles de l’OMC et qui ont des normes de production trop éloignées des nôtres », conclut Élisabeth Lacoste, directrice générale de la CIBE.