Contrairement aux prévisions, le rendement national moyen atteint 80 tonnes à 16°S (estimation du 26 janvier). Ce résultat est notamment porté par un poids racine largement supérieur à la moyenne des dernières campagnes, atteignant les 76,5 t/ha. « C’est 3 tonnes de plus que la moyenne olympique », explique Jean-Jacques Fatous, de la CGB. Côté richesse, elle se situe cette année aux alentours de 16,6°S, en dessous de la moyenne de 17,4°S des 5 dernières années.
Bien entendu, le chiffre de 80 tonnes / hectares cache des amplitudes régionales, de 69 à 88 tonnes par hectare, et une hétérogénéité encore plus grande entre les planteurs, qui s’explique notamment par la date de semis ou l’intensité des attaques de cercosporiose.
Plus que trois usines en activité fin janvier
Au 30 janvier, seules les sucreries d’Étrépagny, de Roye et Fontaine-le-Dun sont encore en activité. Elles devraient fermer leurs portes autour du 9 février. La durée de campagne moyenne française sera donc d’environ 126 jours, soit 5 jours de plus par rapport au prévisions de début de campagne.
La dernière phase de campagne a été marquée par des retards d’enlèvement d’une dizaine de jours.
Si le mauvais temps n’a pas beaucoup perturbé la campagne betteravière, on peut cependant déplorer, dans les départements de Hauts de France, des arrétés prefectoraux interdisant excusivement le transport des betteraves, à l’occasion de brefs épisodes de chutes de neige ou de risque de verglas.
L’humidité et les précipitations persistantes ont empêché un bon ressuyage des silos, bien que ces derniers aient été bachés et limitant la réduction de la tare terre.