« Il ne reste plus qu’environ 3 % de betteraves à récolter », explique Jean-Jacques Fatous, de la CGB. Si les derniers arrachages de la campagne 2023 étaient concentrés dans le nord de la zone betteravière, cette année, ils sont répartis sur l’ensemble du territoire. « Au niveau des usines, on estime qu’il reste un quart des betteraves à réceptionner au 15 décembre », précise-t-il. Si la campagne des agriculteurs et des ETA touche à sa fin, celle des sucriers n’est pas encore finie, à l’exception de l’usine d’Artenay qui a reçu ses dernières betteraves le week-end du 15 décembre. Un nombre important d’usines devrait fermer autour du 20 janvier, les dernières dans la première décade de février.
Au niveau du rendement, Jean-Jacques Fatous confirme que la moyenne nationale de la campagne 2024 atteindra les 79 tonnes / hectare à 16°S. Par ailleurs, la richesse amorce une baisse depuis le début du mois de décembre. Sur l’ensemble de la campagne, certaines usines du sud de Paris ainsi que celle d’Erstein affichent même des richesses moyennes inférieures ou égales à 16°S.
« La tare terre monte encore et atteignait un niveau de 12 à 13 % la semaine dernière, à cause des conditions d’arrachage mais aussi des pluies qui s’abattent sur les silos non bâchés ou lors du chargement », explique Jean-Jacques Fatous.