« Traiter à vue dès les premiers dégâts de limaces sur les plantules est une stratégie rarement gagnante, indique Pierre Olçomendy, chez du marché anti-limaces chez De Sangosse. Aussi, l’anticipation se révèle essentielle pour évaluer le risque et lutter efficacement ». Dans ce cadre, l’entreprise lance cette année le service Limacapt. Il repose sur l’utilisation d’un piège connecté. Le capteur reconnaît et comptabilise les limaces dont l’activité est diurne. Une interface embarquée évalue le risque en fonction de la météo et du stade de la culture. Les données des stations météo Weenat et Sencrop sont aussi récupérées par Limacapt. Le dispositif possède en option sa propre station. Ensuite, les informations se consultent sur smartphone, tablette et PC.« Selon les résultats de 379 parcelles obtenus en 3 ans, Limacapt permet d’économiser 35 % d’anti-limaces et d’avoir 2 fois plus de plantes saines à la levée, indique Pierre Olçomendy. Le nombre de traitement à l’hectare est divisé par 2 ».
Le retour sur investissement (environ 1400 € à l’achat) est estimé à partir de 60 hectares protégés (céréales, maïs, colza et tournesol). Limacapt peut aussi être loué. Installé chez 15 planteurs ce printemps pour affiner les références, le piège pourra aussi suivre les betteraves dès les semis 2025. « On table sur les mêmes résultats que pour les autres cultures », estime Pierre Olçomendy.