En l’absence de risque sanitaire majeur, il est recommandé d’utiliser une variété rhizomanie classique. Depuis 2008, toutes les variétés cultivées en France possèdent au moins un gène de résistance à la rhizomanie, ce qui est suffisant dans les régions où la résistance procurée par le gène Rz1 n’a pas été contournée. Les essais sont mis en place dans une diversité de situations agro-climatiques sur toutes les zones de production betteravière pour garantir la robustesse des résultats. La performance des variétés de cette liste est analysée principalement sur les critères de productivité, de teneur en sucre et de qualité de levée. En 2023, 30 essais ont été implantés par l’ITB et les services agronomiques de sucreries.

En présence de risques sanitaires, dans les parcelles, l’ITB préconise le choix de variétés adaptées :

• Cercosporiose et arrachages tardifs : le choix variétal est le pilier de la lutte contre la cercosporiose. Choisir une variété tolérante permet d’adapter la protection fongicide et de ralentir, voire bloquer, le développement de la maladie. De nouvelles variétés très tolérantes arrivent sur le marché, notamment sur le créneau nématodes.

• Nématodes à kystes : ces vers occasionnent des pertes pouvant aller jusqu’à 40 %. Dès l’observation des premiers ronds de nématodes, il convient d’emblaver l’ensemble de sa sole betteravière avec des variétés tolérantes.

• Forte pression Rhizomanie : il est impératif d’associer les 2 gènes de résistance (Holly et Beta) pour garantir le rendement.


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