68 %

C’est le pourcentage des 206 répondants à l’enquête qui ont la capacité d’irriguer leurs betteraves tout au long de la campagne. Dans les départements de l’Eure-et-Loir et du Loiret (80 répondants), cette part s’élève à 91 %. Le reste des répondants mobilise le matériel d’irrigation en fin de campagne, après l’irrigation d’autres cultures. Les stratégies associées sont donc distinctes selon les contraintes de disponibilité. La pertinence de celles-ci pourra être évaluée grâce à l’outil de simulation Optirrig. D’autres contraintes, comme le volume d’eau disponible, pourront être prises en compte.

24 %

C’est le pourcentage de répondants mettant fin à l’irrigation après le 20 août en cas de stress hydrique, parmi les betteraviers irrigant tout au long de la campagne. Cette part chute à 15 % dans les départements de l’Eure-et-Loir et du Loiret. Dans ces départements, le conseil historique de l’Institut technique de la betterave (ITB) est de s’arrêter autour de cette date, au risque sinon de mal valoriser les derniers tours d’eau, du fait de relais fréquents des pluies au mois de septembre. Cependant, la météorologie des dernières campagnes a pu remettre en question ce conseil. Les travaux de simulation permettront d’ajuster celui-ci.

59 %

C’est le pourcentage de répondants à l’enquête en capacité de mobiliser un seul tour d’eau sur les betteraves sucrières, parmi les betteraviers ne pouvant utiliser leur matériel qu’en fin de campagne. Cette pratique se répand dans les départements où, historiquement, la betterave sucrière n’était pas irriguée. Dans ces situations, 53 % des répondants indiquent être susceptibles d’irriguer au-delà du 20 août. Les travaux de simulation pourront investiguer dans quels cas ces stratégies, et leurs déclinaisons ont un intérêt, en faisant varier plusieurs paramètres remontés dans l’enquête.

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Travaux réalisés dans le cadre du projet STRAT’EAU.
En partenariat avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), avec la participation financière de FranceAgrimer.