La mission d’évaluation de la loi du 14 décembre 2020, relative aux conditions de mise sur le marché des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes, a présenté son rapport à la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le 12 juillet. Présenté par Hélène Laporte (RN, Lot-et-Garonne) et Stéphane Travert (Renaissance, Manche), le rapport estime notamment que la loi a permis « la stabilisation des surfaces de betteraves », mais aussi « de l’outil industriel après une série de fermetures de sucreries en 2020 ». Ils considèrent que la loi a « surtout permis de poursuivre et de renforcer très fortement les efforts de recherche en matière de lutte contre la jaunisse ». La mission parlementaire a pu le constater, le 30 juin dernier, en visitant notamment le centre de recherche de l’ITB du Griffon situé dans l’Aisne, ainsi qu’une exploitation betteravière.
Les députés notent que le PNRI, lancé en janvier 2021 et qui doit s’achever en 2023, compte aujourd’hui 25 projets et a permis des avancées majeures qui doivent être poursuivies, notamment en matière d’innovation variétale. Les rapporteurs proposent ainsi de prolonger la durée du PNRI, qui a bénéficié au total d’un financement total de près de 20 millions d’euros, dont 7,20 M€ de financements publics.
« Nous accueillons avec plaisir les recommandations de la mission parlementaire de poursuivre les recherches actuellement menées au sein du PNRI et nous espérons donc une réponse positive de notre gouvernement pour la poursuite de ces travaux », déclare le directeur général de l’ITB, Vincent Laudinat, qui se prépare déjà, avec ses équipes, à répondre aux besoins de la filière.