Les bases de données recueillies fin mars par Agreste montrent une baisse des surfaces de betteraves et d’orges de printemps par rapport à l’année 2022, de 5 % et 14 % mais également par rapport à la moyenne 2018-2022, respectivement de 11 % et 19 %. « Compte tenu des effets de la sécheresse en 2022 et des niveaux de prix, les choix d’assolement ont privilégié les cultures d’hiver, telles que le blé tendre, l’orge et le colza », précise Agreste, dans sa note publiée le 12 avril.
Selon les estimations, les surfaces de betteraves en France seraient sous le seuil des 400 000 ha (environ 380 000 ha), pour la première fois depuis la fin des quotas intervenue en 2017, et reculeraient de 20 000 ha sur un an et 50 000 ha par rapport à la moyenne 2018-2022. Les régions les plus touchées sont l’Île-de-France et le Centre-Val-de-Loire, avec respectivement une baisse de 15 % et 15,4 %. Les Hauts-de-France (-4,1 %) et le Grand-Est (-1,8 %) restent moins touchés.