50 millions d’euros d’aides par an pendant cinq ans, pour remplacer les machines de plus de 25 ans. Ce dispositif de prime à la casse pour les pulvérisateurs, proposé par les députés de la mission d’information sur les produits phytosanitaires, ne satisfait pas les professionnels. Pour Axema, les montants proposés paraissent insuffisants au regard du besoin de renouveler la moitié du parc de pulvérisateurs, d’une valeur estimée à 7 milliards d’euros. « Nous sommes dans l’échelle de ce qu’il ne faut pas faire, a réagi Laurent de Buyer, le président du groupe pulvérisation
chez Axema. Cela ne marche que pour ceux qui ont déjà de l’argent ».

D’autre part, le critère d’âge apparaît trop restrictif pour Axema. Le syndicat travaille sur une classification des machines en fonction de leur performance environnementale.

A.C.