Dès cet été, une nouvelle infrastructure d’irrigation permettra aux agriculteurs proches de la sucrerie d’Étrépagny de réutiliser 150 000 m3 d’eau issus de la transformation des betteraves. Ce dispositif vient compléter les 700 000 M3 d’eau de la sucrerie de Roye. « En tout, le volume d’environ 200 piscines olympiques sera recyclé et réutilisé directement dans les cultures chaque année par Saint Louis Sucre sur ses deux sites de production », précise un communiqué du 24 mars.

La méthanisation au cœur de la décarbonation

Parallèlement à la gestion de l’eau, la stratégie de décarbonation n’est pas en reste chez Saint Louis Sucre. Le sucrier annonce notamment qu’un méthaniseur de la sucrerie d’Étrépagny permettra d’éviter dès cette année la production d’au moins 1 000 tonnes de CO2 par an, ou encore que le passage de l’atelier de déshydratation de la sucrerie de Roye au gaz naturel, permet depuis la campagne 2024, d’éviter l’émission de plus de 7 000 tonnes de CO2 par an.

Autre sujet, l’électrification des sucreries que Saint Louis anticipe dès aujourd’hui. « À Étrépagny, la puissance électrique disponible a été nettement augmentée dès 2024 pour permettre l’installation de futurs équipements électriques à la pointe de la technologie et donc moins énergivores. À Roye, dès la campagne sucrière 2024, trois équipements d’évaporation ont été remplacés pour améliorer la performance énergétique de cette étape et préparer les futurs investissements de décarbonation prévus ces prochaines années ».

Enfin, côté approvisionnement, Saint Louis Sucre précise faire le choix du ferroviaire à Étrépagny pour limiter ses émissions et convertir peu à peu le transport routier aux biocarburants.

R.H.