Le désherbage, toujours un enjeu majeur en betterave

L’IFT herbicide représente les 2/3 de l’IFT total en betterave (hors traitements de semences).

Un nombre de passages stable, aux alentours de 4.

Un IFT herbicide en augmentation, passant de 2,6 en 2017 à 3,6 en 2021, en lien avec l’évolution de la gamme
de produits.

Des applications de pré-émergence sur 23 % des surfaces pour lutter contre les adventices difficiles à maîtriser.

Une augmentation de la pression cercosporiose, qui se traduit par plus d’interventions fongicides

La pression en cercosporiose est en augmentation depuis 2017 et surtout se généralise à l’ensemble des zones de production betteravière entraînant une intensification
de la lutte fongicide.

Une évolution des moyens de protection à disposition contre les pucerons vecteurs de la jaunisse

Dans un contexte de retrait annoncé des néonicotinoïdes (NNI), sous régime dérogatoire en 2021, la lutte avait été réalisée soit par des traitements de semences NNI avec une dose inférieure à la dose AMM pouvant justifier des relais en végétation et avec des surfaces limitées par des conditions sur les successions culturales, soit sans NNI par une succession d’interventions aphicides en végétation. Ainsi en 2021, 26 % des surfaces ont reçu au moins une intervention aphicide, contre 6,5 % des surfaces en 2017 (avec pour cible les pucerons noirs et/ou verts).

Le numérique, nouvel allié pour les exploitations betteravières

85 % des exploitations utilisent un service de guidage ou d’autoguidage.

22 % des exploitations utilisent un système de modulation parcellaire de la fertilisation azotée.

28 % utilisent la télédétection pour caractériser la végétation par vue aérienne (satellite, avion, drone).

56 % utilisent des services de correction GPS de haute précision (RTK).

54 % des betteraviers utilisent les données de stations météos locales.

Une optimisation croissante du potentiel du sol

68 % des surfaces avec des résidus de la culture précédente laissés sur place afin de contribuer à l’apport d’humus.

92 % des surfaces betteravières implantées avec un couvert d’interculture limitant la durée de sol nu en interculture, contre 86 % en 2017.

Ces couverts d’interculture non récoltés et incorporés au sol restituent du carbone et des éléments nutritifs.

34 % des surfaces en 2021 avec implantation de légumineuses en association, en augmentation (21 % en 2017).

68 % des surfaces reçoivent des apports organiques avant le semis de la betterave contre 54 % en 2017.

Une faible consommation d’eau

La plupart des zones betteravière n’ont pas besoin d’irriguer les parcelles betteravières du fait de leur positionnement géographique. Les surfaces concernées varient donc de 5 à 10 % selon les années. Cependant, on observe en 2021 une augmentation des surfaces irriguées au moment de la levée, en lien avec les conditions sèches au printemps.

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