« Lorsque j’ai repris la Sopema en 2019, j’ai tout de suite souhaité augmenter la notoriété de la société et élargir sa zone de chalandise au-delà du territoire champenois », raconte Rémi Maupin. C’est dans ce contexte que ce dirigeant, en quête d’innovation et adepte du jeu Farming Simulator, a signé, en 2020, son premier contrat avec le développeur de jeux vidéo Giants Software, pour une durée de cinq ans.
Le jeu vidéo : une formule de communication efficace
« Au début, seul notre porte-outils, emblème fétiche et historique de la société, a été mis en ligne, indique Rémi Maupin. À l’époque, il a été téléchargé 500 000 fois en l’espace de deux mois. C’était spectaculaire ». Depuis, d’autres outils ont rejoint le jeu au point de créer un pack de six équipements différents : broyeur de couverts végétaux, croskillette repliable, poussé-avant, benne à engrais, porte-outils et cuve de transfert de lisier TransEfflu. À savoir qu’au niveau de la fabrication de matériel réel, cette dernière est restée à l’état de projet, faute d’homologation française. « Ce matériel peut avoir sa place dans une unité de méthanisation, explique Rémi Maupin. C’est pourquoi j’ai demandé sa mise en ligne pour montrer son fonctionnement et sonder le marché grâce aux téléchargements. »
S’appuyer sur les compétences des professionnels
Pour être référencé dans le jeu, il suffit de répondre à un cahier des charges et de fournir des plans 3D qui seront ensuite adaptés à la version du jeu, dont le script et les fonctionnalités évoluent sans cesse. « Farming Simulator représente un support de communication efficace qui offre une certaine visibilité, souligne le fabricant de matériel agricole. Il permet aux joueurs, agriculteurs ou pas, de découvrir nos outils en mouvement sur un écran ». Sopema peut aujourd’hui se féliciter : l’ensemble de ses outils a été téléchargé plus de 1 250 000 fois depuis 2020.
La communication de l’entreprise ne s’arrête pas là. Pour ses 40 ans, 100 porte-outils, symboles de la société, ont été réalisés au 1/32ème. Les ventes se sont envolées quelques minutes après leur mise en ligne. « Ce marché est phénoménal, constate Rémi Maupin. D’ici deux ans, le poussé avant et les croskillettes élargiront notre collection pour le plus grand plaisir des passionnés et des professionnels ».
Par ailleurs, pour lui, ce mode de communication, que ce soit le jeu ou la miniature, « s’inscrit dans le temps et touche tous les publics. Cependant, il nécessite l’accompagnement de professionnels compétents et de s’associer avec des personnes réputées pour servir de relais.»