Du côté de la nutrition/biostimulation des plantes, on peut tout d’abord citer le nouveau biostimulant Biimore (appelé aussi Quikon), innovant par sa faible dose d’utilisation. Selon Gautier Guerle, chef de produits en bionutrition, il fait croître le rendement en moyenne de 4 à 5 tonnes /hectare en pommes de terre, de 3,1 tonnes/hectares en betteraves et de 2 quintaux /hectare en céréales.

On peut aussi évoquer Turbo Root (appelé aussi Staarting Bloc ou Solextra Org), un biostimulant conditionneur de sol et stimulateur de racine que l’on positionne au tout début de la culture afin d’assurer l’implantation et le démarrage. D’autres biostimulants de la gamme, à base d’extraits algues « Phylgreen » ou d’acides aminés, sont utilisés pour lutter contre les stress abiotiques tandis que des produits à base de substances humiques sont là pour assurer la structure de sol et le développement racinaire. Le deuxième pilier de la gamme de Rovensa Next repose sur six adjuvants. Le Phydéal (appelé aussi Phytop ou Optimiz) est un correcteur d’eau utilisé pour acidifier et réduire la dureté de l’eau. Il possède aussi la propriété de mouillant mais ne s’associe qu’avec des herbicides. L’Acifia (appelé aussi Hydromix) s’associe également avec les fongicides et les insecticides mais ne possède que la propriété d’acidifiant. Dans cette gamme, on peut aussi retrouver l’huile TRS2 (appelé aussi Diffuz) ou le collant Hurricane (appelé aussi Actéon, Opti Plus ou Spreader Sticker) qui permet d’éviter que les gouttelettes de pulvérisation tombent au sol.

Enfin, il faut citer la nouveauté de l’automne 2024, le Détone (ou Drop tek MXL, Dynamiz MXL). Selon Doline Fontaine, chef de produits adjuvants, « il protège les matières actives des herbicides racinaires ou foliaires des éventuels blocages par la matière organique et l’argile du sol, et des risques de dégradation par les UVs. De plus, il optimise l’étalement et la rétention et favorise la pénétration du produit dans la plante ». Enfin, la firme Rovensa Next travaille sur deux produits de biocontrôle qui pourraient voir le jour prochainement, explique Aurélien Guichard, responsable du développement France : « un sur le mildiou de la pomme de terre et un autre sur la septoriose des céréales ».