« À vendre, ne sert plus à rien – Bail à céder – Économie réalisée : 1,1 Milliard € ». Tel était le message inscrit sur la banderole déployée par une centaine d’agriculteurs FNSEA/JA sur le siège de l’Inrae situé au 147 rue de l’Université, dans le 7ème arrondissement de Paris. Ces derniers ont également érigé un mur en parpaing devant l’entrée du bâtiment. « On finance un institut national à un milliard d’euros par an qui ne nous rapporte que des contraintes », a déclaré à l’AFP Donatien Moyson, coprésident des JA Ile-de-France Ouest, relayé par le Figaro.

Dans un entretien à l’agence France presse relayé par France Info, Philippe Mauguin, le PDG de l’institut de recherche a affirmé que l’Inrae travaille « en appui du monde agricole », tout en œuvrant à des solutions durables pour nourrir la planète. Pour illustrer son propos, il a cité le travail fait sur la betterave sucrière. Un exemple qui peut interpeller quand on sait qu’il n’existe pas aujourd’hui d’alternative 100 % fiable pour protéger la betterave de la jaunisse.

Quelques heures plus tard, les agriculteurs bloquaient symboliquement l’entrée de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) avec un mur de cartons. Par cette action, les manifestants ont exhorté l’Anses à « déménager à Bruxelles, pour qu’elle arrête de contredire les réglementations européennes » sur les pesticides, a déclaré à l’AFP Cyrille Milard, ancien président de la FDSEA 77, selon le Figaro.

Beaucoup d’autres actions similaires ont été menées en France ce même jour. On peut citer notamment les agriculteurs de la région de Toulouse qui ont soudé les portes de l’Office français de la biodiversité (OFB).