Eric, visiteur pour la première fois, « On a beau connaître le milieu, on apprend toujours quelque chose »

Chats errants : toujours plus
©Léa Vincent

Après avoir travaillé dans une sucrerie pendant 40 ans, Eric se rend pour la première fois à Betteravenir. « Je traitais la betterave de l’arrivée jusqu’à la sortie de la diffusion. Comme j’habite à 5 km du salon, c’est l’occasion », précise-t-il, avec le sourire. Malgré une météo fâcheuse, ce retraité ne regrette pas sa venue. « C’est ce que vivent les agriculteurs en ce moment dans les champs », constate-t-il. Cet ancien sucrier a pu découvrir les nouvelles techniques d’arrachage, tout en recroisant d’anciens collègues de la sucrerie. « Je reconnais qu’il y a de gros progrès, notamment dans l’arrachage. On a beau connaître le milieu, on apprend toujours quelque chose », conclut-il.

Eugénie et Jeanne, deux étudiantes en BTS agricole

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« C’est à une demi-heure de chez nous, et ce n’est pas souvent qu’on a un salon à côté. On a beaucoup d’amis qui travaillent dans les concessions donc c’est l’occasion de les voir aussi », déclarent les deux étudiantes. Actuellement en première et deuxième année de BTS agricole, les deux jeunes femmes étudient la comptabilité, la gestion de l’entreprise tout en faisant de la production végétale. « Ce qui est bien dans ce salon, c’est qu’il y a de la betterave mais pas que. Il y a aussi des animations sur les couverts ». Jeanne partira à la fin de son cursus en licence production animale en alternance et Eugénie plus dans le maraichage.

Christian, ancien enseignant dans le machinisme agricole

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« J’étais à la dernière édition de Betteravenir à Berny-en-Santerre, en 1994 », se souvient cet enseignant retraité. Pour la 3ème édition à laquelle il participe, Christian a pu découvrir les dernières nouveautés semences, et retrouver d’anciens élèves, tout en découvrant ce qui se fait aujourd’hui dans le machinisme. « Je me souviens qu’en 1994, ils avaient présenté une machine qui souffle la terre des betteraves, c’était marquant pour l’époque et ça n’a pas été développé », constate-t-il.

Gilles, visiteur venu de Belgique exprès pour le salon Betteravenir

Fidèle visiteur, le jeune homme belge travaille dans la fourniture de produit phyto. « J’ai assisté au dernier salon en 2016. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de foire au niveau de la betterave, et c’est l’occasion de voir ce qui se fait en France, notamment sur comment traiter la jaunisse », déclare-t-il. Le salon lui a permis de découvrir les nouveautés en biocontrôle, mais aussi les plantes compagnes. « Je rencontre d’autres professionnels avec qui je peux échanger sur ces problématiques, c’est intéressant de pouvoir suivre ces études », reconnait-il.

Marie-Lucie, enseignante en agronomie accompagne sa classe au Betteravenir

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« Je suis venue dans le cadre de l’accompagnement d’une classe pour la formation agronomie, on fait une semaine dédiée au tassement donc c’est tout naturel de venir ici », déclare l’enseignante. « Je connaissais déjà les travaux d’agro transfert mais ce salon est idéal pour les étudiants qui ont pu échanger et poser des questions à des professionnels. À l’issue du salon, les étudiants travailleront en binôme, afin de répondre à plusieurs problématiques : comment prévenir le tassement d’un point de vue agronomique, d’un point de vue mécanique, est-ce qu’il existe des solutions plus agronomiques pour anticiper. « Malgré les conditions climatiques, l’ambiance est vraiment bonne, c’est une bonne journée où on voit toutes les générations représentées », conclut-elle.