La transition énergétique est prise à bras-le-corps chez Tereos. Le groupe coopératif s’est ainsi engagé à réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2032 (par rapport à 2022-2023). Ce plan ambitieux est soutenu par un investissement de 500 millions d’euros sur 8 ans, hors aides publiques.
La mise en œuvre de cette stratégie s’est concrétisée, durant l’intercampagne, par le déploiement dans chaque sucrerie d’un plan pluriannuel d’investissements liés à la décarbonation, en complément des investissements structurants usuels de 100 millions d’euros par an.
À titre d’exemple, la sucrerie de Boiry (Pas-de-Calais) a effectué des travaux sur sa chaufferie et l’installation d’un nouvel atelier « filtre-presse » pour un montant de 13 millions d’euros. La sucrerie d’Attin (Pas-de-Calais) a bénéficié de travaux structurants qui s’élèvent à 6,5 millions d’euros. Pour le site d’Origny-Sainte-Benoîte (Aisne), divers aménagements ont été réalisés au niveau du lavoir (avec un laveur finisseur), de la chaudière ou de la distillerie.
L’usine de Lillers (Pas-de-Calais) finalise la construction de son atelier de production de Betador pour un montant de 13 millions d’euros, qui sera opérationnel d’ici deux mois et permettra de fournir aux éleveurs un nouveau produit (des pulpes très sucrées) à destination de l’alimentation animale.
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Nord : Le belge Agristo va s’implanter sur le site de la sucrerie d’Escaudoeuvres
La sucrerie d’Escaudœuvres (Nord), qui a fermé cette année, devrait accueillir une usine de frites surgelées. Tereos a en effet signé, le 28 août, un protocole d’accord avec la société familiale belge Agristo en vue de réindustrialiser le site de la sucrerie. Cette installation se fera en plusieurs séquences : une étape de démontage de l’usine existante et de préparation du terrain qui pourrait commencer en 2023, un début de construction pour 2025 et un démarrage de la production de frites, espéré au deuxième semestre en 2027.
Pour en savoir plus : voir le supplément spécial pommes de terre du BF1169.
