« Conforté par la dynamique des marchés et pour accroître davantage la performance de son outil industriel, Saint Louis Sucre est d’ores et déjà en capacité d’accueillir 1 000 hectares en plus pour les contrats 2024, après avoir augmenté dans cette même proportion ceux de la campagne 2023 », explique le fabricant dans un communiqué du 5 juillet. Après avoir annoncé le 6 juin, à l’issue de la Commission de répartition de la valeur, un prix de betterave de 46,57 €/t à 16° en forfait collet pour la campagne 2022 (soit 43,31€/t à 16° betteraves entières), l’équipe de Saint Louis Sucre est allée à la rencontre des planteurs des sucreries d’Étrépagny et de Roye, du 19 au 26 juin, pour présenter les engagements et la stratégie du groupe.
Le sucrier estime que les choix stratégiques de sa maison mère (le groupe allemand Südzucker) de vendre son sucre en Europe et d’indexer les prix payés aux planteurs sur ceux de l’Observatoire européen du sucre (zone 2) « se révèlent gagnant-gagnant pour chaque acteur de la filière ». Et le directeur betteravier de Saint Louis Sucre, Thomas Nuytten, de rappeler que « cette indexation, dans un contexte de marchés porteurs comme c’est le cas actuellement, est très favorable aux planteurs, puisqu’à partir d’un prix de sucre de 500 €/t, le contrat prévoit une part de la valeur du sucre plus avantageuse pour les planteurs ».
De son côté, le directeur des ventes export et industries chez Saint Louis Sucre, Daniel Calmejane, a déclaré lors des réunions destinées aux planteurs : « les perspectives des marchés du sucre continuent à être favorables et nous avons de la place en Europe pour vendre notre sucre dans de bonnes conditions ».