Nous présentons dans les pages qui suivent les dernières machines mises sur le marché par cinq tractoristes qui savent depuis longtemps que la puissance, la polyvalence et le confort forment un triptyque absolu à respecter. L’ambiance, l’environnement au travail, des heures seul au volant dans les parcelles et sur la route ? On n’est pas encore dans la cabine du tracteur comme sur le canapé du salon, mais on s’en approche. Insonorisation, suspension pneumatique et même intégrale de la cabine, audio, frigo, connectique. Le conducteur travaille, cerné par un concentré de technologies qui, réunies sur un accoudoir et un terminal, font qu’il obtient la quintessence du tracteur et de son outil. Toutes les machines présentées tournent avec l’Isobus et ses applications d’agriculture de précision, un autoguidage, les systèmes de gestion des fourrières et de demi-tour en bout de champ, le Tim (prise de contrôle du tracteur par l’outil), une télémétrie. Des techniques qui s’affinent et gagnent en précision.

Chats errants : toujours plus
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La puissance des machines se résume à tout ce que délivre un moteur de six cylindres de dernière génération avec une transmission à variation continue dans sa version la plus aboutie. Le tracteur se montre réactif et coupleux, reste fort à bas régime, limite sa consommation de carburant, respecte les sols avec des pneumatiques de grand diamètre qui renforcent aussi ses capacités de traction. Leur polyvalence, mot magique que les constructeurs vantent à chaque occasion ? Les tracteurs sont assez légers pour le transport routier et suffisamment lourds pour travailler au champ, nous dit-on. C’est le mariage tendance de la grande puissance et du gabarit léger. Il y a de grandes chances que ça fonctionne. Mais attendons quand même que l’usage nous dise si tout ça est exact.