Une action a été menée le 9 février dans le Nord-Pas-de-Calais, à Hazebrouck, par la CGB afin de contester la décision de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) de supprimer les néonicotinoïdes, qui met en péril la culture de la betterave. L’objectif : alerter le grand public sur l’impact de cette décision.
Après la grande manifestation de Paris, et dans la continuité de l’action de la CGB de l’Aisne mardi 7 février, la CGB du Nord Pas-de-Calais a voulu montrer, chez elle, les conséquences pour le consommateur de l’arrêt des néonicotinoïdes sur la culture de betterave. Le 9 février, vers 10h, la station service du Super U d’Hazebrouck (Nord) proposant de l’E85 a été bloquée symboliquement pendant 15 minutes, avec l’accord du directeur de la station. “Tout le monde connaît le sucre issu de la betterave sucrière mais moins l’E85 ou encore le fourrage pour les animaux fait à partir de pulpe surpressée de betterave”, indique Guillaume Wullens, président de la CGB Nord-Pas-de-Calais. La presse était présente au rendez-vous.
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Ensuite, les agriculteurs se sont rendus dans une ferme d’élevage laitier, qui utilise de la pulpe surpressée, dans la commune de Sainte-Marie-Cappel. “Nous voulions alerter les médias et leur montrer ce qu’étaient des pulpes surpressées”, explique Guillaume Wullens.
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