« Je suis passé à l’intégrale parce qu’il n’y avait plus d’automotrice sur le marché », explique Sylvain Vincant, entrepreneur de travaux agricoles à Saint-Just-en-Chaussée, dans l’Oise. « Ou s’il y en avait encore, elles étaient beaucoup trop chères et pas compétitives par rapport à l’intégrale. Par ailleurs, les pièces de rechange étaient de plus en plus lentes à arriver. En pleine saison, on ne peut pas se permettre d’arrêter une machine pendant une semaine », rajoute-t-il. Mais c’est aussi la demande des producteurs séduits par les différents avantages de l’intégrale qui a orienté les choix des ETA. « Je n’ai pas à mettre de bennes dans le champ », explique Nicolas de Diesbach, agriculteur à Hendecourt-les-Ransart (Pas-de-Calais) et producteur de betteraves. Pour la récolte, il fait appel à l’ETA locale qui intervient avec une intégrale. « L’arrachage est de meilleure qualité : moins de tare terre et des collets mieux coupés », avoue-t-il. Pour beaucoup de betteraviers, le recours à l’intégrale représente un confort de travail et répond à une simplification des travaux des champs. Cela
