Un an après l’affaire qui a affecté la betterave sucrière, les entreprises de travaux agricoles (ETA), indirectement impactées, restent dans le flou. « Nous n’avons aucun signe de vie », déclare Gérard Maréchal, président des ETA des Hauts-de-France et interlocuteur direct dans ce dossier. La liste des documents demandés s’allonge. Les dossiers ont été transmis depuis le 30 mars, sans qu’Adam ait formulé de réponse. « Nous n’avons même pas de document attestant un engagement d’indemnisation de leur part », regrette-t-il. Du côté de la CGB, le futur directeur général (qui prendra ses fonctions le 1er septembre), Nicolas Rialland, constate également des lenteurs dans le traitement des réclamations, mais reste optimiste : « nous continuons de défendre leur légitimité, l’essentiel des dossiers des agriculteurs sont clos, ce qui devrait libérer des ressources chez CDH (le cabinet d’expertise en charge des réclamations, NDLR) pour les ETA », explique-t-il.
Les demandes de réclamation restent possibles
« Le plus simple aurait été une indemnisation à l’hectare, comme nous l’avions proposé », atteste Nicolas Rialland. Les délais de réponses de la part d’Adama restent confus, mais les ETA qui n’ont pas encore adressé leur réclamation peuvent toujours le faire : les demandes d’indemnisation sont à transmettre à l’adresse du cabinet d’expertise CDH, en charge du dossier : adamagt@cdhexpertise.com.