Les exportations agroalimentaires ont atteint 15,8 milliards d’euros, avec de fortes augmentations vers le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Chine : elles représentent 40 % de l’ensemble des exportations de l’Union Européenne. Les trois premières catégories de produits spécifiques exportés sont les préparations et produits de mouture de céréales, les produits laitiers, le vin et les produits à base de vin. Ces produits représentent un quart de l’ensemble des exportations agroalimentaires. En janvier 2022, ces secteurs ont augmenté leurs exportations de 203 M€, de 219 M€ et de 227 M€ respectivement. Non loin derrière, les exportations de céréales ont également accru de 210 M€, soit 24 %. Si la viande porcine reste bien classée (à la 4ème place), la valeur de leurs exportations a diminué de 233 M€ (-16 %) par rapport à janvier de l’année dernière.
Les importations en provenance du Royaume-Uni en hausse
Une croissance de 38 % est également observée du côté des importations, évaluées à 12,5 milliards d’euros. Les principales sources proviennent des États-Unis, du Brésil, suivis par le Royaume-Uni et l’Ukraine, représentant 35 % de l’ensemble des importations agroalimentaires de l’Union Européenne. La situation en Ukraine avant l’invasion de la Russie connaît un fort rebond : les importations avaient enregistré une croissance de 88 % en glissement annuel pour atteindre une valeur de 1 milliards d’euros. Cette évolution s’explique principalement par les importations de céréales, qui ont augmenté de 258 M€, soit 136 %. Les oléagineux et protéagineux ne sont pas en reste : ils représentent 14 % de l’ensemble des importations agroalimentaires en 2021. La plus forte croissance a été observée pour les importations en provenance du Royaume-Uni, qui ont augmenté de 137 % pour atteindre une valeur de plus de 1 milliards d’euros, avec une évolution importante dans le secteur du vin, des volailles et des œufs. Le contexte du Brexit a contribué à cette hausse significative : en janvier 2021, les flux commerciaux restaient faibles, suite à des contrôles aux frontières. Malgré des chiffres positifs, les échanges avec le Royaume-Uni n’ont pas pour autant retrouvé leur niveau pré-pandémie.