La surveillance des parcelles est essentielle pour détecter au plus tôt l’apparition des bioagresseurs et surveiller leur développement afin de déterminer si une intervention est justifiée.
Un réseau de parcelles de référence
Ces parcelles sont suivies depuis le semis jusqu’à la récolte via une cinquantaine de variables, pour établir la pression des ravageurs, des maladies et des adventices prioritaires. Les données récoltées permettent chaque semaine de synthétiser l’état sanitaire, diffusé dans le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) et complété par des conseils dans les notes d’informations régionales de l’ITB.
Pour répondre aux enjeux actuels de la culture
Deux outils sont actuellement alimentés en temps réel par les observations réalisées dans ce réseau et saisies dans Vigicultures :
– « Alerte maladies », un outil d’aide à la décision (OAD) développé pour aider au pilotage de la protection fongicide.
– «Alerte pucerons », un outil pour piloter la protection aphicide.
– « Alerte charançons », un outil bientôt mis en ligne pour identifier les périodes à risques.
Ces OAD sont en libre accès sur itbfr.org, dans la rubrique « outils ».
Pour participer à la recherche de solutions contre la jaunisse
Les données récoltées cette année permettront d’affiner l’évaluation et la prévision des risques de pucerons et de jaunisse ; leur qualité est d’autant plus importante. Ainsi, le renforcement des observations réalisées sur les pucerons, les auxiliaires et la jaunisse de la betterave a permis le développement de modèles par les chercheurs du projet Sepim (Surveillance, Évaluation, Prévision, Interpolation et Mitigation des risques relatifs à la jaunisse de la betterave) inscrit dans le PNRI (Plan National de Recherche et d’Innovation).
Avec une multitude de contributeurs
Plus de 100 observateurs de la filière betteravière issus d’organismes stockeurs, d’organismes de développement agricole, de firmes, de semenciers, de services agronomiques de sucrerie, de la Fredon (Fédération régionale de lutte et de défense contre les organismes nuisibles ) et des agriculteurs permettent de récolter en une année près de 30 000 notations. Ces données sont saisies dans l’outil Vigicultures, puis validées par les animateurs régionaux de la filière, avant d’être synthétisées.