Le premier groupe coopératif sucrier présente dans un communiqué de presse un troisième trimestre positif, avec un chiffre d’affaires de 1 345 M€, soit une augmentation de 17 % par rapport à la précédente campagne. Sur les 9 premiers mois, l’activité du groupe génère un chiffre d’affaires de 3 544 M€, notamment grâce à la hausse des prix du sucre et de l’éthanol ainsi qu’un nombre important de ventes des produits amylacés.
La division « sucre et renouvelables Europe » obtient une nette amélioration, pour un chiffre d’affaires en hausse de 26 %, à 557 M€, sur le troisième trimestre. Ces résultats sont portés par la croissance des prix de l’éthanol, du sucre et de l’alcool et viennent pallier l’explosion des coûts d’énergie.
La branche sucre et éthanol rencontre en revanche des difficultés à l’international, avec une baisse de 19 % du chiffre d’affaires, suite à une campagne fragilisée par les conditions météorologiques au Brésil, avec 15,6 Mt de cannes transformées, soit une diminution de 20 % par rapport aux cinq dernières années.
Baisse de l’endettement
La dette du groupe se maintient avec une légère réduction de son levier d’endettement, à 4,9x contre 5,5x au 31 mars 2021. Pour redresser la barre, Tereos a pu céder plusieurs actifs, dont un accord conclu avec Axereal pour la reprise de sa participation dans la société Copagest, ainsi que la fermeture de son activité en Roumanie.
Grâce à un nouvel emprunt obligataire de 350 M€ accordé le 20 janvier 2022, « l’opération permet à Tereos d’améliorer sa structure financière en allongeant la maturité moyenne de sa dette à des conditions de financement favorables », explique le groupe dans son communiqué.
Pour la fin de campagne, le groupe estime pouvoir atteindre un ebitda entre 600 et 700 M€ à fin septembre, contre 516 M€ au 31 décembre, sur douze mois.