Le Green deal prévoit notamment 25 % d’agriculture biologique, de baisser de moitié les usages de produits phytosanitaires, de baisser de 20 % les épandages d’engrais, et de diminuer de 10 % les surfaces cultivées en Europe. Avec un tel régime, les universitaires néerlandais de Wageningen annoncent des baisses de production estimées entre 10 % et 20 % pour les principales cultures, dans toute l’Europe. Les betteraves sont parmi les plus touchées. Selon les chercheurs, le coût de l’alimentation serait en hausse tandis que la qualité des produits baisserait.
Les exportations déclineraient (de moitié pour les vins, olives, produits horticoles) et les importations alimentaires croîtraient : leur volume pourrait doubler. En combinant les effets économiques de la perte de production, et de la baisse de qualité des produits agricoles, les chercheurs estiment à 12 milliards d’euros par an la perte de valeur de la production européenne. L’Europe, premier exportateur mondial de denrées alimentaires (138 milliards d’euros en 2018) perdrait non seulement son rang, mais devrait compter sur le reste du monde pour se nourrir !