Le manifeste publié le 9 janvier par le CAF* est organisé en cinq axes. Le premier est consacré à « mieux produire », sans « sur-contraindre les agriculteurs avec des réglementations nationales ». Le deuxième axe demande à « mieux promouvoir les métiers », en levant « les contraintes qui pèsent sur l’installation de nouveaux agriculteurs ». « Mieux valoriser les expertises et les services environnementaux rendus par l’agriculture », au travers notamment de la « captation du carbone » constitue le troisième axe. Dans un quatrième thème, le CAF souhaite que « l’activité économique des zones rurales et le vivre ensemble » soient prioritaires. Le dernier axe est consacré à l’Europe, en demandant de « préserver les capacités de production européenne, avec une politique commerciale intra et extra-européenne juste et équitable ».
De son côté, la FNSEA a présenté, le 11 janvier, 30 propositions** autour de la croissance durable, de la production, de la rémunération, de la transition, de l’alimentation et de l’attractivité. Sa présidente, Christiane Lambert (photo), appelle par ailleurs les candidats à lancer une réforme foncière allant au-delà de la récente loi Sempastous. Les candidats à la présidentielle seront conviés à un « grand oral » le 31 mars, dernier jour du congrès de la FNSEA à Besançon (Doubs).
* FNSEA, Jeunes Agriculteurs, APCA (chambres d’agriculture), CNMCCA (mutualité, coopération et crédit agricole).
** www.fnsea.fr/elections-2022/