Sur les 770 agriculteurs interrogés entre le 29 septembre et le 15 octobre 2021, plus d’un agriculteur sur deux (55 %) utilise un logiciel de gestion parcellaire, dont 62 % pour les grandes cultures, selon l’étude menée par Smag et la société BVA. Les principaux avantages que révèle ce sondage concernent le respect de la conformité et la sauvegarde de l’historique des parcelles. Le gain de temps arrive en troisième position, puisque grâce à ces outils, les tâches administratives deviennent moindres avec un résultat satisfaisant 64 % des utilisateurs. L’objectif de ces outils d’aide à la décision à terme s’oriente vers une amélioration de la marge à l’hectare sur les cinq prochaines années, en limitant les intrants ainsi qu’en s’orientant vers d’autres techniques de culture.
Un besoin d’accompagnement se fait ressentir
Selon l’étude, la saisie de données peut être un frein pour l’agriculteur. Smag constate que 27 % des agriculteurs qui utilisent un logiciel de gestion parcellaire se font aider pour y saisir les informations nécessaires à son fonctionnement. Malgré leur attrait pour les outils numériques, les utilisateurs manquent de connaissance sur le sujet et ont besoin d’être formés.
Majoritairement, ce sont les techniciens des chambres d’agriculture qui interviennent afin d’accompagner les agriculteurs, faisant également office de conseillers.
Le sondage souligne par ailleurs que 88 % des agriculteurs interrogés sont prêts à partager davantage leurs informations, notamment avec un conseiller.
Ces nouveaux outils visent à renforcer l’information transmise au consommateur mais aussi le lien entre les différents acteurs terrain.
Un logiciel « tout en 1 »
Sur l’évolution des technologies, 33 % des agriculteurs interrogés en grandes cultures l’imaginent avec un logiciel « tout en 1 ». Il regrouperait l’ensemble de leur activité à savoir la gestion des parcelles, le pilotage économique, l’agriculture de précision ainsi que les ventes et achats. Cette optimisation permettrait aux principaux concernés de ne pas multiplier les applications, et de centraliser leurs données.
Le sondage révèle en revanche que 29 % des professionnels peinent à se représenter ce que serait le futur des logiciels agricoles.