Après étude des avancées du Plan national de recherche et d’innovation du plan de prévention de la filière (PNRI), ainsi que des avis de l’Anses et des prévisions climatiques saisonnières initialisées au 1er décembre 2021, les membres du Conseil de surveillance chargé du suivi et du contrôle de la recherche et de la mise en œuvre d’alternatives aux néonicotinoïdes, réunis ce jour à la sucrerie Cristal Union d’Arcis-sur-Aube, ont donné un avis favorable sur l’usage dérogatoire des semences de betteraves traitées avec des néonicotinoïdes pour les semis 2022.
Pour son président, le député de l’Aube, Grégory Besson Moreau : « cet avis favorable est un encouragement et un soutien à la filière betteravière qui prend activement part aux travaux du Conseil de surveillance et du PNRI et qui se donne les moyens d’atteindre les objectifs de réduction des doses de substance active malgré les impasses techniques auxquelles elle est encore confrontée ». Si cet avis est suivi dans quelques semaines par les ministères de l’Agriculture et de l’environnement, cela ouvrira la voie à une nouvelle autorisation des semences enrobées par des néonicotinoïdes dès les prochains semis.
« Avec les moyens mis par l’État, 10 fois supérieurs à ceux des précédentes années, pour un montant de 7 millions d’euros, 23 projets de recherche ont été lancés en moins de 9 mois, dont les résultats aujourd’hui sont plus que prometteurs et nous amènent à penser qu’une alternative sera disponible pour 2023 », s’est félicité le député dans un communiqué du 21 décembre.