L’Inrae s’était fixé en 2018 de se passer de glyphosate dans l’ensemble de son dispositif expérimental pour la fin de 2020. L’objectif était de démontrer que c’était possible en devançant d’un an la date officielle arrêtée à l’époque (31 décembre 2021).
Pour 2021, l’Inrae n’a donc plus utilisé de glyphosate et vient d’en faire un retour d’expérience. L’institut souligne que, dans la majorité des cas – grandes cultures et élevage –, les solutions alternatives ont été rapidement trouvées. Mais un paragraphe montre que ce n’est pas si simple. Citons l’étude : « finalement, le bilan est assez simplement posé : les alternatives coûtent du temps (quelques dizaines d’heures quand l’application du glyphosate demande 20 minutes), des investissements (machines, innovations techniques) et le résultat n’est pas aussi total qu’avec le glyphosate (il reste des plantes indésirables dont les stocks peuvent augmenter à long terme). Les partages d’expérience et les efforts pour améliorer les techniques alternatives aux produits phytopharmaceutiques se poursuivent ». Cette phrase a le mérite d’être claire !