La superficie de pommes de terre dans l’UE-04 a baissé de 4,7 %, passant de 522 300 en 2020, à 497 700 ha (- 24 600 ha) en 2021, selon le Groupe des Producteurs de Pommes de Terre du Nord-Ouest Européen (NEPG), qui regroupe la France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas. La diminution a été marquée dans tous les pays, mais surtout en Belgique (-8,2 %) et aux Pays-Bas (-6,5 %), qui ont connu les plus fortes augmentations de superficie ces dernières années, et qui sont aussi les seuls pays à avoir une superficie inférieure à la moyenne sur 5 ans. Selon le NEPG dans un communiqué daté du 12 juillet, « il s’agit d’un événement historique, car la superficie a généralement augmenté, année après année, au cours des 2 dernières décennies ».
La météo estivale déterminante pour les récoltes
Quant aux prévisions de récolte, le NEPG reste prudent, rappelant que les conditions météo de l’été seront déterminantes pour les rendements. « Dans tous les pays, les pommes de terre ont développé beaucoup de fanes, mais les tubercules sont beaucoup plus petits qu’en moyenne », a expliqué le groupement de producteurs. Selon ce dernier, un nombre élevé de tubercules est généralement le signe d’une bonne récolte. Les apports en eau devront être néanmoins suffisants, en août et en septembre. « En cas de sécheresse, les variétés de conservation pourraient être affectées plus rapidement que les années précédentes, car les plantes n’ont pas fait beaucoup de racines », a ajouté le NEPG.
Enfin, pour le Groupe des Producteurs de Pommes de Terre du Nord-Ouest Européen, « les producteurs sont conscients des nouveaux défis à relever : il faut des variétés plus durables et plus robustes, qu’elles soient plus résistantes au mildiou ou plus tolérantes à la sécheresse et à la chaleur ».