Les premiers travaux se sont déroulés du 28 février au 11 mars, puis ils ont été arrêtés par les pluies. Ce n’est qu’à partir du 22 mars que les tracteurs sont revenus dans les champs et, avec le retour de conditions climatiques favorables, les travaux se sont accélérés pour attendre 75 % des surfaces semées au 31 mars, selon l’Association Recherche Technique Betteravière (ARTB).
Au niveau national, la date moyenne de 50 % de semis est le 28 mars, soit la même date que l’an dernier, et 1 jour de retard par rapport à la moyenne 5 ans (27 mars).
Les conditions de préparation de sol ont été très bonnes cette année et laissent entrevoir de bonnes levées.
Pour les semis du début du mois de mars, les premières betteraves sont déjà bien visibles et les adventices font également leur apparition. « Pour les semis du 1er mars, le désherbage va débuter rapidement », indique l’ITB de l’Aisne. L’institut rappelle que pour un enterrage des graines à une profondeur recommandée (2 à 2,5 cm), la levée des betteraves débute vers un cumul de température de 100 °C (Somme de température journalière T° maxi + T° mini divisé par 2).
Désherbages
Le stade cotylédon des premières adventices est atteint aux environs de 140-160°C. Les semis du 1er mars sont donc déjà concernés. « Il est urgent d’observer ces parcelles et d’intervenir sans plus attendre, si nécessaire », poursuit l’ITB de l’Aisne.
De son côté, la délégation de l’ITB pour la région Centre conseille de surveiller la levée et d’envisager un premier désherbage de post-levée. Les premières adventices sont présentes (renouées liseron, renouées des oiseaux, chénopodes …). « C’est la présence des adventices en nombre qui doit décider du déclenchement des interventions quels que soient l’état de la levée et le stade des betteraves », indique l’ITB Centre – Val-de-Loire.
