« Je salue le respect des engagements pris par le ministre qui vient de dévoiler un mécanisme d’indemnisation conséquent pour venir en soutien aux betteraviers », a déclaré Franck Sander, président de la CGB, à la sortie d’une réunion entre les représentants de la filière betterave-sucre le ministre de l’Agriculture, le 5 février au soir.
Pour répondre à l’impact économique de la crise sanitaire due à la jaunisse, Julien Denormandie, a en effet dévoilé les modalités du dispositif d’indemnisation annoncé en août dernier.
Ce dispositif sera mis en œuvre à partir de mars 2021, pour les agriculteurs ayant subi des pertes importantes lors de la campagne 2020 avec une différenciation de franchise entre assurés et non assurés. Les modalités prévoient le déclenchement d’une indemnisation pour des pertes supérieures à 30 % du rendement historique pour les exploitations bénéficiant d’une assurance climatique et 35 % pour les exploitations non assurées.
Les principes retenus pour l’indemnisation sont les suivants :
– Calcul des pertes établi sur la base du rendement des 3 meilleures années sur les 5 dernières (2015-2019).
– Franchise : 30 % pour les planteurs assurés climatiques et 35 % pour les non assurés.
– Prix d’indemnisation : 26 €/tonne.
– Déduction du montant potentiellement indemnisable des indemnisations perçues au titre de l’assurance climatique.
– Indemnités (hors assurance récolte) soumises au plafond de minimis (maximum 20 000 euros sur 3 ans et moins si l’agriculteur a déjà bénéficié d’aides au titre de ce régime).
– Le montant plancher d’indemnisation : 100 euros (au lieu de 500 envisagés initialement).
« Cette indemnisation permettra de répondre pour partie aux difficultés économiques rencontrées par les betteraviers », déclare la CGB dans un communiqué.