Lancé en juin 2019 et annoncé à l’automne dernier, le programme de recherche Modefy se concrétise aujourd’hui après avoir reçu le soutien financier des régions Île-de-France et Grand-Est. Ce programme de recherche a été mis en place pour faire face aux effets à venir de l’interdiction des néonicotinoides et proposer le plus vite possible des réponses à la filière betterave. Il rassemble l’ITB, l’Inrae de Colmar et le groupe Deleplanque, pour une approche non seulement génétique, mais également agronomique et agroécologique.
Les recherches se dérouleront à Estrées-St-Denis (Oise) sur le site de la société Saaten-Union France, dans laquelle le groupe Deleplanque détient une participation minoritaire. Elle sera dédiée au screening de matériel tolérant et résistant aux différents virus de la jaunisse.
« Notre choix s’est très vite porté sur Estrées-St-Denis. Au-delà de nos liens capitalistiques avec Saaten-Union, nous travaillons dans un environnement “sélectionneur“ et avons à notre disposition un laboratoire de vernalisation, des tunnels et des serres, au Cœur du bassin betteravier. De plus, le site est proche de Maisons-Laffitte », explique Laurent Boisroux, directeur de l’Agronomie chez Deleplanque.
Le coordinateur du projet Modefy a pris ses fonctions le 1er février 2021. Diplômé d’AgroParisTech et auteur d’une thèse en génétique sur l’orge, Jean-Noël Thauvin, est chargé de la mise en place et du déploiement du projet en France. Deux techniciens en cours de recrutement viendront prochainement compléter l’équipe.
« Les observations menées à grande échelle sur nos variétés en 2020 sont encourageantes et nous pensons obtenir rapidement des premiers résultats. Nous sommes très confiants », annonce le président du groupe Deleplanque, Eric Verjux.
