Les premières taches de cercosporiose et rouille sont apparues à partir de fin juin pour les sites les plus précoces, à la faveur du retour d’une certaine humidité et de fraîcheur, mais sans développement ensuite, du fait des conditions sèches. L’oïdium s’est également déclaré dans quelques sites. Les premières interventions ont été déclenchées en moyenne le 16 juillet, à 78 % sur la cercosporiose et à 14 % sur la rouille (figure 1). Le retour de conditions caniculaires et surtout sèches a ensuite limité leur progression. Les deuxièmes interventions ont été réalisées beaucoup plus tardivement, en moyenne le 1er septembre, à 63 % sur la cercosporiose et à 26 % sur la rouille (figure 2). Des troisièmes interventions ont été déclenchées sur la cercosporiose essentiellement.
En fin de saison, juste avant la récolte, une notation du niveau de gravité de chaque maladie foliaire est réalisée sur les parcelles suivies. Cette gravité correspond au pourcentage de surface foliaire atteinte. Cette année, la gravité moyenne est inférieure à 10 % : 9 % sur la cercosporiose, et 7 % pour la rouille, validant l’efficacité de la protection fongicide.