Ne l’appelez plus CGB Limagnes, mais Syndicat Nouvelles Limagnes (SNL) ! C’est, en effet, le nom que vient de se donner le syndicat betteravier né en 1923. Réunis en assemblée générale le 8 septembre, à Ennezat (Puy-de-Dôme), ses membres ont voté un changement de dénomination, assorti d’une modification des statuts. Suite à la fermeture définitive de la sucrerie de Bourdon au début de l’année, le syndicat a fait logiquement évoluer son activité. « Notre but est désormais de rechercher et de développer, dans l’intérêt des adhérents, toute production et solution économique alternative à la betterave », explique Régis Chaucheprat, qui reste président de la nouvelle structure.
Ne pas abandonner la betterave
Mais pas question d’abandonner totalement la betterave. « L’objectif est également de rechercher tout nouveau débouché et toute nouvelle valorisation de la betterave », précise-t-il. L’équation s’avère néanmoins difficile. « Ces nouveaux débouchés, si l’on parle de pulpes, devront être suffisamment rémunérateurs pour le producteur et intéressants pour les éleveurs », ajoute Régis Chaucheprat. Par ailleurs, des expérimentations sont en cours sur la culture de betterave fourragère. « Mais cela est volumineux et, donc, cher à transporter », estime-t-il.
En plus de changer d’appellation, le syndicat des Limagnes va également changer de siège. Il quittera ses anciens locaux, qui appartenaient à la CGB, pour élire domicile, dans un premier temps, directement chez le président. Enfin, le mode de cotisation évolue lui aussi. Plus question de la calculer en fonction de tonnages : désormais, elle sera unique, fixée à 50 € par adhérent.