Contrairement à ce que l’on pouvait prévoir en début d’été, le rendement européen en pommes de terre ne dépassera pas la moyenne des cinq dernières années de 45,5 t/ha, estime le NEPG (Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen).
La canicule est passée par là ! Après les coups de chaud de l’été, la culture est plus avancée et moins productive en 2020. Les prélèvements montrent des gains moyens de 200 à 300 kg/ha/jour, ce qui est extrêmement faible. Le NEPG fait également état de grandes différences de rendement entre les différents pays et également au sein de ceux-ci, selon la disponibilité en eau. Le NEPG table ainsi sur un rendement moyen européen de 44,8 t/ha.
En France, les rendements sont également affectés par la sécheresse. Le 4e prélèvement réalisé par l’UNPT laisse à penser que le rendement moyen français passera un peu au-dessous de la moyenne quinquennale (43,1 t/ha).
La superficie des cinq leaders européens ayant augmenté pour atteindre 622 998 ha, la récolte estimée à 27,9 Mt. C’est 3,8% de plus que l’an dernier, une production élevée, mais pas aussi importante qu’en 2017 avec ses 29,6 Mt produites.
Dans un communiqué daté du 7 septembre, le NEPG conseille aux producteurs de reprendre le contrôle de l’offre en réduisant leur superficie de pommes de terre pour l’an prochain. « Il ne sert à rien de planter des pommes de terre dans le contexte de prix bas actuel. Préservez le capital sol de vos exploitations et trouvez des alternatives concurrentielles, les céréales par exemple », déclare le NEPG.