Avec le déconfinement progressif, les habitudes des acheteurs reprennent peu à peu leurs droits. Début juin, l’activité était en effet un peu plus animée chez les grossistes, coïncidant avec la réouverture progressive de la restauration hors domicile. Le commerce reste néanmoins prudent face à l’incertitude liée à la fréquentation des établissements. « Les hypermarchés n’ont toujours pas retrouvé leur niveau normal de fréquentation d’avant crise, contrairement aux supermarchés, drive et magasins de proximité, qui maintiennent toujours une activité soutenue », constatait le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT) à la fin mai. Au 12 juin, les Bintje non lavées, cat. II (40-75 mm) et en filets de 10 kg cotaient 200 €/t. En chair ferme, les variétés lavées cat I (en plus de 35 mm filets de 2,5 kg) cotaient 640 €/t. Quant à l’Agata lavée de cat I (50-75 mm en filets de 2,5 kg), elle cotait 620 €/t.
À l’export, c’est véritablement la fin de campagne, nos produits se heurtant la plupart du temps à la concurrence du bassin méditerranéen, notamment à destination de l’Europe de l’Est.
L’activité industrie a repris progressivement depuis le 9 juin dernier avec quelques transactions sur le libre pour des enlèvements prévus fin juin. La cotation Belgapom s’est remise en route depuis ce début juin, mais l’offre est inférieure ou égale à la demande industrielle. Les prix observés sont établis sur une base de 30 €/t quelles que soient les variétés, certaines transactions pouvant atteindre les 50 €/t pour des variétés spécifiques.
