Ouf de soulagement pour la filière française des pommes de terre. Dans un communiqué du 9 juin, le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT) indique avoir reçu le même jour du ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume « l’assurance d’un accompagnement financier significatif dans le cadre de la crise Covid-19 ».
« Cette aide permettra de couvrir partiellement les coûts engendrés par le retrait des volumes de pommes de terre non transformées pendant la crise sanitaire, du fait de l’arrêt quasi total des activités de restauration », explique le communiqué. Ce soutien financier public s’inscrit dans le cadre de l’article 222 de l’OCM unique dont le bénéfice a été accordé au secteur par la Commission européenne le 22 avril.
Les différentes interprofessions GIPT (produits transformés), CNIPT (marché du frais) et les services du ministère de l’Agriculture devraient se réunir « très prochainement » pour définir les modalités du dispositif d’aide, souligne le communiqué.
Face à une perte financière estimée à 200 millions d’euros liée au coronavirus, la filière de la pomme de terre avait demandé au gouvernement 35 millions d’euros d’aide, pour permettre d’organiser le stockage des pommes de terre invendues et leur dégagement vers d’autres débouchés (méthanisation, féculerie…).
A.C.