Les conditions sèches et chaudes ont favorisé la présence des teignes, entraînant des dégâts dans 43 % des sites (33 % des sites en moyenne). Les charançons ont également été favorisés par ces conditions climatiques, avec une émergence pour la première fois dans des régions du sud et de l’est des zones betteravières, pour 16 % de sites atteints (contre 8 % en moyenne).

Teignes et charançons sont des portes d’entrées pour le rhizopus, une pourriture de la racine, pouvant entraîner des pertes de rendement supplémentaires.

La présence d’acariens, favorisée par ces conditions climatiques, a été observée dans 6 % des sites (4 % en moyenne pluriannuelle).

Les conditions sèches limitent en revanche le développement des noctuelles défoliatrices avec, pour 2019, 46 % de sites touchés, contre 55 % en moyenne pluriannuelle.

Les pégomyies, quant à elles, ont été favorisées au printemps mais les conditions de l’été ont ensuite limité leur développement. Elles ont été signalées dans 60 % des sites, contre 38 % en moyenne pluriannuelle. Mais, comme pour les noctuelles, leur pression est restée faible.

Faut-il sacraliser l’animal ?
©ITB

Des outils de reconnaissance

Le guide BetaGIA permet de bien identifier les bioagresseurs ou les symptômes d’attaques qui commencent à apparaître, de vous accompagner dans la surveillance des parcelles et de bien gérer ces attaques. Il est disponible auprès de vos experts régionaux ou en PDF sur le site internet de l’ITB dans la rubrique « Publications ».

DIAGBET – Maladies et ravageurs de la betterave est une application qui permet de déterminer les ravageurs, leurs symptômes et les auxiliaires.

Elle est disponible pour Android et iOS en indiquant les mots clés : » ravageurs et maladies de la betterave « .

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