Les retombées de suie ont concerné près de 300 betteraviers sur plus de 6 000 hectares essentiellement situés en Seine-Maritime, mais aussi dans l’Oise, la Somme, l’Aisne, le Nord et le Pas-de-Calais.
Les agriculteurs situés sur la trajectoire du nuage de fumée ne pouvaient toujours pas commercialiser leurs productions le 6 octobre dernier.
Cependant, mercredi 2 octobre au soir, les préfectures ont sorti un nouvel arrêté assouplissant les restrictions aux- quelles étaient soumis les agriculteurs. S’ils n’étaient plus obligés de consigner leurs betteraves en terre, les planteurs pouvaient cependant récolter les bette- raves à condition de les stocker en silo. Les sucreries ne pouvaient en revanche pas les charger. Les plus concernées sont celle de Fontaine-le-Dun, ainsi que plusieurs usines des Hauts-de-France. Bien que les approvisionnements des usines aient été désorganisés, cela n’a pas ralenti leur production.
La CGB et les groupes sucriers se coordonnent et sont en contact avec les autorités publiques pour pouvoir gérer au mieux cette situation de crise.
La CGB demande toutefois que les agriculteurs ne soient pas financièrement pénalisés.
La levée des mesures de restriction dépendra des résultats des prélèvements menés par les services de l’État dans les communes concernées.
F.-X. D.