« Les planteurs de betteraves vont devoir faire face à une baisse de revenu sans précédent. Si l’on ajoute à tout cela la récente décision de l’Union européenne d’interdire les néonicotinoïdes dans l’enrobage des graines de betterave, sans même nous laisser le temps de trouver des solutions alternatives, c’en est trop ! », a-t-il lancé.
Les 250 participants du 45e Congrès des betteraviers européens ont abordé la transparence des marchés, le cadre contractuel et les clauses du partage de la valeur entre planteurs et fabricants, ainsi que les conséquences d’une prolongation de la durée de campagne
et la mise en oeuvre des outils de gestion des risques. « Sur toutes ces questions, la situation est bien en deçà des attentes, a ajouté Éric Lainé. Nous nous félicitions des résultats du règlement “Omnibus” mais il faut maintenant que les législateurs répondent au besoin urgent de renforcer le rôle des agriculteurs tout au long de la chaîne d’approvisionnement et de rendre les agriculteurs plus résilients. Des outils appropriés, dont des outils de gestion du risque, doivent être mis en place dans nos pays producteurs de betteraves ».
La CIBE représente plus de 280 000 planteurs de betteraves à sucre de 18 pays d’Europe occidentale et centrale pesant 15 % de la production mondiale de sucre.
F.-X. D.